vendredi 15 juillet 2011

des orages dissemblables

Certains phénomènes naturels sont plus difficiles que d'autres à décrire. Les orages font partie de ceux-ci. On dira d'eux qu'ils sont d'une sonorité plus ou moins forte , d'une violence à faire trembler les morts  ou si lointains qu'ils forment des éclairs de chaleur.

J'ai assisté à des orages  costauds mais plutôt brefs  dans un pays d'Afrique, la Côte d'Ivoire. Le compteur de l'électricité s'animait de flashs pas très rassurants  seule une coupure du courant évitait de le griller.

Dans la région de Coaticook (lac Lyster) où les rochers sont à fleur de terre , les orages résonnent en écho. Ils sont impressionnants, on dirait que l'indien Piskiart qui veille sur le lac, a perdu la maitrise de son tam-tam.

Les plus beaux orages que j'ai vus étaient silencieux car ils étaient lointains à la frontière du Québec et du Vermont à St-Armand.Ces orages formés d'éclairs horizontaux, illuminaient la forêt de feuillus sur une dizaine de kilomètres. Ils dansaient la grande valse en formant de mini zigzags répétés qui auraient fait sensation sur une photo panoramique. Les éclairs emplissaient le ciel de teintes  d'aurores boréales et formaient une longue banderole de feux d'artifices   sans pétarade, quelques instants en clins d'oeil et puis en s'éveillant.Ils pouvaient se donner en spectacle pendant des heures.
Mon fils David alors un ado  peu impressionnable en était resté bouche bée et m'avait avoué que c'était vraiment beau. Après une telle appréciation venant d'un ado, je n'avais plus de qualificatifs  à ajouter. C'était vraiment beau.

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