Une fois mariée, j'ai continué à camper avec des expériences moins heureuses. Au camping du Parc provincial à Orford , nous avons essuyé un orage qui a emporté une partie du chemin d'accès le rendant impraticable pour deux jours. La pluie a grugé la terre sous un piquet de notre tente de sorte qu'elle s'est retrouvée au quart dans le vide, l'eau s'infiltrait partout, mon mari avait jasé avec les campeurs voisins , oubliant de creuser les rigoles...Nous étions loin des robinets, amener l'eau rendait les tâches ménagères pénibles et puis les règlements étaient apparus. Dans un camping près de Fitch Bay , j'ai surpris un voyeur dans les toilettes et j'ai craint ses représailles.
J'étais habituée à du camping plus sauvage, plus libéral et surtout à du camping avec des pros. Mon mari faisait de son mieux mais il avait débuté son apprentissage tardivement , le camping c'était la dolce vita, la socialisation et il socialisait.
Quand mon fils est né, je n'ai pu me résigner à trainer tout le matériel nécessaire à un poupon en plus du matériel de camping lui-même. Je suis devenue paresseuse, paresseuse, paresseuse de sorte que je me suis restreinte à camper sur mes terrains à la campagne où je montais la tente achetée pour David devenu louveteau à son tour. Je couchais à l'intérieur de celle-ci plus souvent que lui. J'aimais l'odeur de l'air frais, j'y avais transporté un matelas et je dormais là jusqu'à ce qu'une bonne pluie trempe la toile de fond et me fasse préférer ma chambre.
Il m'arrive de camper encore ...dans le grand luxe du Wannebago de ma cousine Lise et de Jimmy son conjoint, fiers de perpétuer la tradition de Germain et Fernande. Je n'oublie pas les toasts rôties dans un beau feu de camp , elles me sont toujours un régal.
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