jeudi 30 juin 2011

des affamés qui ont du goût 2

Je devais les revoir à St-Armand. Depuis deux jours j'avais détecté une odeur spéciale dans ma cuisine et je disais à mon mari, Jean-Claude, cette odeur me rappelle quelque chose que je n'arrive pas à nommer. La noirceur venue  j'entends croquer , le bruit venant de mon patio. Instinctivement  je me dis que c'est ma chatte qui mange ses croquettes . Mauvaise déduction la chatte est à mes pieds dans la maison. Je m'approche de la porte et je vois un gros raton laveur qui mange sans souci. J'allume pour éclairer le patio, le raton se sauve sous l'escalier. Je ferme  la lumière et je dis au raton:``Ecoute , je ne t'ai pas demandé de t'en aller de toutes façons je sais où tu es caché. Tu peux revenir et finir de manger.``

Il est timidement revenu, et  le lendemain aussi. Tout doucement je suis allée avec lui sur le patio, m'asseoir en retrait de sa nourriture , du pain brun cette fois ,  deux jours après  je lui tendais les tranches de pain et il les prenait dans ses pattes. J'ai cessé de le nourrir   à la mi-août quand il s'est amené en compagnie de trois  autres ratons.

1 commentaire:

  1. Nous en avons un, ces jours-ci - un bétail! - qui rôde alentour. Et il ne semble pas très nerveux, lui non plus. Nous ne devons pas oublier de remiser notre bac brun, car il a déjà pris plaisir à le "sacrer" à terre et d'y manger tout le contenu!

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